Titre: Tu es mon flocon de neige.
Rating : Tout public (a)
Couple: Jun brothers.
Genre: Deathfic.
Résumé: Ce matin là tu m'avais souhaité une bonne journée au travail, comme tous les matins. Tu m'avais souris avant de m'adresser un dernier signe de la main. C'est ce matin là que je te vis vivant pour la dernière fois.
Ce matin là tu m'avais souhaité une bonne journée au travail, comme tous les matins. Tu m'avais souris avant de m'adresser un dernier signe de la main. C'est ce matin là que je te vis vivant pour la dernière fois.
Le téléphone glissa de mes mains. Respirer me devint difficile tandis que ma vue se brouillait peu à peu à cause des larmes que je n'essayer même plus de retenir. Sans que je m'en aperçoive, je m'étais mis à courir. Mes jambes semblaient agir d'elles mêmes.
L'imposant bâtiment qu'était l'hôpital se dressait déjà devant moi : je n'avais jamais couru aussi vite.
Sans poser les moindres questions, j'entrai dans la chambre dans laquelle tu dormais d'un sommeil dont tu ne te réveilleras jamais. C'est là que je réalisai vraiment ce qui se passer. Alors que tu te rendais au travail, tu avais traversé la route mais une voiture venait de s'engager au même moment et te percuta violement. Tu étais mort sur le coup. C'est ce que la voix froide et dure m'avait annoncé au téléphone.
Toute force quitta alors mon corps. Mes genoux rencontrèrent lentement le sol dur et froid. Je serrai ta main avec force dans la mienne et enfoui mon visage dans tes draps blanc.
« - On ne t'a jamais appris qu'il fallait regarder des deux cotés de la route avant de traverser ? On ne t'a jamais dit qu'il fallait attendre avant de s'engager ? Imbécile.
Réponds-moi Junho ! Réponds ! Laisse-moi entendre une dernière fois ta voix. Junh...»
La fin de ton prénom se noya dans le énième sanglot qui venait de m'échapper.
« - Mon dieu Junho...Pourquoi toi ?! Tu n'as jamais rien demandé à qui que ce soit. Pourquoi toi, merde, pourquoi toi et pas moi ? Si seulement je pouvais échanger de place avec toi...
Je retint un nouveau sanglot et serra plus fort ta main froide.
Je me souviens encore de la première fois que nous nous sommes rencontrés. Ce jour là il neigé et tu portais ce manteau à fourrure horrible. Mais toi tu trouvais ça mignon. Je haïssais la neige et inconsciemment je m'étais mis à exprimer mon mécontentement à haute voix. Tu avais de suite nié mes propos et avais affirmé que la neige était la chose la plus belle après l'être que l'ont aime. Je suis tombé amoureux de toi immédiatement mais je t'en ai fait voir de toutes les couleurs parce que tu étais...un homme. J'en suis désolé Junho, désolé... »
Mes larmes coulaient en abondances et trempé le drap du lit. Brusquement je me levai et pris ton visage entre mes mains tremblantes. Je caressai tes lèvres du bout de mes doigts avant d'y déposer délicatement les miennes. Je restai ainsi cinq longues minutes.
« Je t'aime Junho, je t'aime tellement ! Je ne te l'ai jamais dit assez. »
Je marcher au hasard des rues. Je ne savais où aller. Je n'avais aucune envie de rentrer à la maison car je savais que personne ne m'y attendais impatiemment. Personne ne me serrerai dans ses bras pour me souhaiter la bienvenue, personne. Ni aujourd'hui ni les autres jours.
Alors que mes larmes coulaient de nouveau quelque chose de froid et d'humide se déposa sur l'endroit exact où venait de couler une larme. Un deuxième se déposa ensuite sur mes lèvres. Je levai la tête : un flocon, puis un autre, vinrent s'écraser sur mon nez, mes yeux. Un immense sourire illumina alors mon visage et je fermai les yeux, savourant ainsi le contact des flocons sur ma peau.
« Vous allez l'air si heureux, jeune homme ! Vous aimez la neige ?
J'ouvris délicatement les yeux et aperçu une dame âgée qui semblait morte de froid.
Oui madame ! C'est ce qu'il y a de plus beau après la personne que j'aime. »
Junho je sais que tu es là. Tu es là dans chaque flocon qui tombe du ciel et tu es et resteras toujours dans mon cœur. Un flocon plus gros que les autres se déposa alors sur ma poitrine, pile à l'endroit du cœur.
« Moi aussi je t'aime. » murmurais-je.